خدمت‌رسانی رایگان پارکینگ‌ پایانه مسافربری امام رضا (ع)

خدمت‌رسانی رایگان پارکینگ‌ پایانه مسافربری امام رضا (ع)

مدیرعامل سازمان پایانه‌های شهرداری مشهد:

هم‌زمان با سخنرانی مقام معظم رهبری برای رفاه بیشتر زائران و مجاوران و خانواده‌های معظم شهدا، ارائه خدمات در پارکینگ پایانه مسافربری امام رضا(ع) مشهد رایگان است.

شهرآرا نیوز:

پارکینگ های حرم مطهر رضوی به علت ایجاد نظم و انضباط بیشتر

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پارکینگ های حرم مطهر رضوی به علت ایجاد نظم و انضباط بیشتر در روزهای 30 اسفند و یکم فروردین بسته است

خبرگزاری صداوسیما

دوربین تشخیص چهره برای جلوگیری از دزدی دستمال توالت از معبد چینی

دوربین تشخیص چهره برای جلوگیری از دزدی دستمال توالت از معبد چینی

برای جلوگیری از دزدیدن کاغذ توالت، در توالت‌های عمومی یکی از جاذبه‌های گردشگری چین دوربین‌های تشخیص چهره نصب شده است.

بازدیدکنندکان معبد آسمان در پکن، اگر بخواهند از توالت‌های عمومی این مکان تاریخی استفاده کنند برای گرفتن دستمال توالت باید جلوی دستگاهی بایستند که روی دیوار نصب شده و به دوربین تشخیص چهره مجهز است.

این دستگاه صورت افرادی را که اخیرا دستمال توالت گرفته‌اند شناسایی می‌کند و تنها ۶۰ سانتی‌متر دستمال توالت در یک بازه زمانی ۹ دقیقه‌ای به هر نفر می‌دهد.

رسانه‌های دولتی چینی در چند هفته گذشته گزارش داده بودند که برخی از بازدیدکنندگان معبد آسمان به همراه خود کیسه می‌آورند تا از توالت‌های این جاذبه گردشگری دستمال توالت ببرند.

iribnews

امیدوارم

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امیدوارم

مثل ماهی سر زنده

مثل سبزه زیبــا

مثل سمنوشیرین

مثل سنبل خوشبـو

مثل سیب خوش رنگ

مثل سڪہ باارزش باشید

سال نــــو مبارڪ

مصاحبه خبرنگارفرانسوی با خانم سیده مریم پاکزادشهردارلولمان

مصاحبه خبرنگارفرانسوی با خانم سیده مریم پاکزادشهردارلولمان

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Maryam Pakzad, madame le maire

FEMMES DU MONDE - Chaque semaine, Karen Lajon, grand reporter au JDD, raconte le destin de femmes exceptionnelles à travers le monde. Aujourd’hui, elle fait le portrait de Maryam Pakzad, première maire d'Iran, à la tête de la ville de Loleman.

Maryam Pakzad, première maire d'Iran (DR)

Maryam Pakzad n’a pas de prix. Mieux, elle est même devenue un symbole. Celui de l’avancée claire et nette de la place des femmes dans le paysage politique iranien. Il y a sept mois, cette jeune femme de 32 ans a été élue maire de la ville de Loleman, petite bourgade située dans la province de Gilan à l’ouest de la Mer Caspienne. Une grande première, dans l’histoire de la République islamique d’Iran.

Le petit chemin qui mène à la mairie longe un délicieux cours d’eau, bordé de magnifiques fleurs rouges. Ce sera la seule coquetterie des lieux. La mairie n’est rien d’autre qu’une maison à un étage, reconvertie pour les besoins du moment en bâtiment gouvernemental. Le bureau de la toute nouvelle maire est situé au premier étage. Les dalles sont blanches, les néons au plafond agressifs et seule présence historique dans ce lieu impersonnel : une photo des deux K, à savoir Khomeiny et Khamenei. Le premier a fondé la République islamique d’Iran, en 1979, le second la perpétue en étant le Guide suprême actuel. Il est 20h30, Maryam Pakzad arrive tout juste. Entre-temps, on a posé quelques questions à l’homme qui fait office de factotum. "Oui, il aime travailler avec Madame le maire, non il n’y a eu aucune discussion au moment de son élection". En fait, Maryam Pakzad a même fait l’unanimité.  Elle a été désignée par le conseil municipal, élu deux mois auparavant, avec un consensus remarquable. Elle avait tout simplement le meilleur des programmes, nous dit-on. "Les femmes savent parler aux gens, reprend le factotum du maire. Seul petit inconvénient, après une certaine heure le soir, ce n’est pas correct pour les femmes de sortir le soir, donc cela complique un peu son travail".

La voilà qui arrive justement Madame le maire. Elle est accompagnée de ses conseillers. Pas très grande, jolie, la peau légèrement fardée et les yeux soulignés d’un eye-liner, elle ne porte pas les longues heures de travail sur son visage encore jeune. Hidjab vert et tchador noir, chaussettes noires, Maryam représente dignement la république islamique d’Iran. Son accession au pouvoir dans cette petite municipalité n’est en réalité pas tout à fait une surprise. Les années qui ont précédé sa nomination, elle les a passées dans un village proche de Loleman dont elle gérait le budget. Avec une réussite certaine : obtenir qu’un budget soit multiplié par dix, ce n’est pas rien. Et faire en sorte que les gens mettent la main à la pâte est tout aussi remarquable. Le gouvernement de Téhéran est justement en chasse de nouvelles têtes. Et si cela peut être une femme, c’est encore mieux. Le conseil (l’ordre?) lui est donné de poser sa candidature. "Je suis arrivée avec le profil du moment, souligne-t-elle, modestement. J’avais l’implantation, les connexions et j’apportais aussi la preuve que je savais gérer un budget".

"Il faut se battre et aller chercher les choses. On ne vous donne rien"

"Je fais de la politique depuis l’âge de 25 ans, explique cette célibataire et dernière d’une famille de sept enfants. J’ai fait des études d’informatique mais j’ai toujours eu en tête d’essayer d’aider ma région et c’est la raison sans doute pour laquelle j’ai petit à petit plongé dans le monde politique". La région de la jeune femme est le grenier à riz de l’Iran. Le père de Maryam est un fermier à la retraite. Toute sa vie, il a cultivé  les rizières. Pour ses enfants, il a voulu voir plus grand. Trois d’entre eux sont allés à l’université. Maryam en fait partie. "Cela n’a jamais été un problème que je m’éduque, dit-elle, d’une voix douce et mesurée. Mon père nous a toujours encouragés, ma mère était plus rétive". Maryam qui se définit elle-même comme hyper active et très curieuse, admet implicitement que son parcours ne fut pas des plus faciles. Mais elle présente toujours le côté positif. Gérer une région, c’est comme gérer ses études à l’époque, où elle travaillait pour se les payer. "Très tôt, à neuf ans, j’aidais mon père et en retour mon travail était rétribué. Il faut se battre et aller chercher les choses. On ne vous donne rien".

Les membres du conseil municipal nous ont rejoints. Les Iraniens sont très à cheval sur l’hospitalité. Madame le maire insiste pour nous inviter à dîner, à quelques kilomètres de là, dans un restaurant local (une petite merveille) constitué d’un grand bâtiment et de quelques huttes qui abritent aussi des clients. Le genre de projets que le maire et son équipe veulent justement développer. "Il y a 9000 habitants à Loleman, c’est la plus grande ville de la province de Gilan. Nous avons pour ambition d’en faire le plus centre touristique de la région avec la création d’un immense parc d’attractions et d’infrastructure sportives de haut niveau".

Le dîner se poursuit de façon très conviviale. Il y a un homme en particulier qui attire l’attention. C’est le conseiller de Maryam. Un regard de loup, un homme du régime. Il refusera de me serrer la main. Tout est évoqué au cours du dîner : Gaza, bien sûr, "une erreur tragique de la part d’Israël", le hidjab qui refait l’actualité ces dernières semaines. Disparaîtra ou pas? "Jamais, dit l’un, c’est encore trop tôt", lâche prudemment habile, madame le maire. La France, l’amie de l’Iran, avant. Avant quoi? "Le retrait de Jacques Chirac, le seul homme politique occidental à comprendre quelque chose, dans cette région du monde". La Syrie, l’Irak et Daesh. A  l’évocation de ce nom, les visages s’éclairent et oscillent entre peur, fascination et répulsion. "Une création du Mossad et de la CIA". Mais l’Iran ne craint pas le groupe terroriste islamiste. "On lui enverra Qassem Souleimani (Commandant de la force Qods, la plus puissante élite des Gardiens de la Révolution), affirme l’assemblée. Il est le héros de la Nation, l’homme qui est  le plus à craindre".

Une place de ministre? "Pourquoi pas?"

L’un des conseillers sort son téléphone et brandit fièrement la photo du militaire le plus célèbre de la République islamique d’Iran. Maryam est peu intervenu, a parfois commenté les propos des uns et des autres, mais la plupart du temps, elle est restée en observation. Comme dans un match de tennis, elle a laissé monter l’adversaire au filet, et en fine tacticienne, elle a envoyé balle molle quand il fallait. La première maire d’Iran entend bien ne pas s’arrêter là. Un poste de ministre? "Et pourquoi pas", répond-elle, d’une voix si douce et si sûre de son propre destin.

Il est presque minuit. Maryam s’engouffre dans sa voiture de fonction. Elle se lèvera tout à l’heure à six heures du matin pour faire ses prières, déjeunera vers 7 heures avant de se rendre à la marie dans l’heure qui suit. Des journées de plus de douze heures qu’elle accomplies avec la régularité d’un métronome et la régularité d’une grande pro. Avec la Grâce de Dieu.

Karen Lajon - Le Journal du Dimanche

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vendredi 25 juillet 2014
منبع : خانوم بانو:سیده مریم پاکزادشهردارلولمانمصاحبه خبرنگارفرانسوی با خانم سیده مریم پاکزادشهردارلولمان
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